Comment suis-je arrivée à l’art rupestre saharien ?
La Préhistoire me paraît offrir la possibilité de raccourcir le temps qui nous sépare de lointains aïeux.
Vers 14- 15ans, j’ai eu en main La Montagne aux écritures, de Roger Frison Roche, qui m’a intriguée ; puis la vie a sa chimie qui vous fait prendre une autre direction, mais toujours intéressée par la Préhistoire.
Lors d’un retour de l’Ăhaggar, mon premier voyage au Sahara, pas du tout axé sur l’art rupestre, dans la Caravelle d’Air France, des décalques de peintures du Tassili décorant l’intérieur de l’avion ont attiré mon attention. Elles ont continué de trotter dans ma mémoire.
Dix ans plus tard, j’ai vu les originaux! Après avoir rencontré des amis de l’AARS, j’ai adhéré à l’association sous la présidence d’Alfred Muzzolini. Grâce à l’activité de l’AARS, aux amis, aux guides Touaregs, j’ai appris à connaître (un peu) et à aimer cet art rupestre, seul média entre nous et les populations qui l’ont produit.
En 2021, ce Sahara me manque.