présentation

L’objet de l’association est de mieux faire connaître l’existence d’un art rupestre saharien et de réaliser des actions pour sa mise en valeur.
Les axes d’actions prioritaires sont la diffusion des documents, les échanges d’idées et la promotion d’une culture relative à la préservation des sites

Gravures bovins et anthropomorphes au Messak (Mesāk, Libye)

Qu'est-ce que l'AssocIation des Amis de l'Art Rupestre Saharien?

L’association se propose en particulier de :

Réunir des amateurs et/ou professionnels de la recherche, intéressés à des titres divers par les arts rupestres sahariens.

Échanger des idées, partager des informations et réfléchir ensemble lors de nos Rencontres annuelles.

Diffuser le fruit de ces réflexions et la documentation au travers de notre revue annuelle « Les Cahiers de l’AARS », et par notre Lettre d’information numérique, annoncer les évènements, scientifiques ou autres, liés à l’archéologie nord-africaine.

Les domaines abordés :

Archéologie
Art
Préhistoire
Ethnologie
Environnement
Protection
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Date de création de l’Association : 1991
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notre déontologie

Quoi, une vieille conscience, toujours, veille ici ?

Essayons de voir et de comprendre, et souhaitons ardemment que ces messages perdurent !

C’est ainsi que, sous l’influence d’une passion raisonnée, l’AARS souhaite apporter son concours, totalement désintéressé, à la promotion et à la sauvegarde de cet extraordinaire patrimoine de l’humanité que constitue l’art rupestre saharien.

 En effet, nous pensons qu’une meilleure connaissance de cet héritage du passé amènera chacun de ceux qui fréquentent ces régions à des comportements autonomes et responsables en regard de la richesse et de la fragilité de ces vestiges.

Néanmoins, celui qui découvre pour la première fois le Sahara et sa richesse patrimoniale peut ne pas être conscient des effets de ses actes sur ce qui l’entoure. C’est pourquoi, dans la lignée de l’IFRAO (International Federation of Rock Art Organizations) dont l’AARS est membre, il nous paraît important de rappeler les règles et les devoirs qui s’imposent à toute personne fréquentant cet environnement exceptionnel.

Charte de l’AARS - Règles de bonne conduite sur les sites archéologiques

Ce que le visiteur du désert doit savoir et respecter, pour que le Sahara reste ce monde fascinant où abondent les témoignages plurimillénaires des humains qui nous ont précédés. 

Laissez votre voiture à 500 mètres de là au minimum et terminez à pied. Cela vous donnera une chance d’observer des détails intéressants (faune, flore, géologie…) et minimisera votre impact sur l’environnement du site. En effet, un «site» rupestre ne se limite pas forcément à l’endroit précis où se trouvent les images, mais peut inclure bien d’autres choses: traces d’habitat, structures de pierre, vestiges lithiques et céramiques, etc.

Même pas une simple pierre en apparence banale. Tout objet associé au site constitue l’une des pièce d’un puzzle qui nous renseigne sur lui. Une fois isolés, ces éléments perdent tout intérêt et n’ont plus rien à nous dire, car ils ne prennent sens que par leur relation aux autres. N’oubliez pas que certains des détails permettant de «faire parler» les objets sont invisibles à l’œil nu et ne peuvent être détectés que par des spécialistes disposant d’un appareillage spécialisé. Le paysage environnant et toutes ses composantes — y compris la faune et la flore associées — forment une part importante des éléments de compréhension de l’histoire du site.

Ne dites jamais: «ah, ce n’est que moi, et je ne le fais qu’une seule fois» pour justifier une action inverse de celles préconisées ici. En effet, des milliers de gens peuvent dire la même chose. L’impression d’être le premier à visiter un site du désert est toujours illusoire, et de toute façon, beaucoup d’autres suivront vos traces. Si vous voyez sur un site des milliers d’objets préhistoriques, résistez à la tentation d’en prendre «juste un seul»: si chaque visiteur en prend un, il n’y en aura bientôt plus (ainsi que c’est arrivé trop souvent au Sahara). Avant tout, si vous trouvez un site particulièrement riche, abstenez-vous d’y pénétrer: même en évitant les objets visibles en surface, votre passage endommagerait ceux qui se trouvent sous une mince couche de sable.

Les matières grasses et acides naturellement présentes sur votre peau les endommageraient (sans parler des éventuelles traces de lotion solaire). Souvenez-vous que vous n’êtes pas le seul visiteur du site et qu’en milieu désertique, le moindre changement micro-environnemental peut avoir des conséquences importantes, notamment au niveau des peintures. Avec la multiplication des visites, les matières grasses ou autres s’accumuleraient bientôt pour ternir les figures et les abîmer. Sans compter qu’avec le temps, le simple fait de toucher les images contribue à les effacer.

Surtout si vous êtes en groupe, évitez de trop piétiner sur place en soulevant les fines particules de sable qui vont, pour une bonne partie d’entre elles, se déposer sur les parois. Le cas échéant, déposez votre sac-à-dos avant de pénétrer dans les abris car, par inadvertance, il pourrait frotter sur les parois quand vous vous retournez ou vous vous relevez. S’il y a lieu, respectez les limites indiquées au sol des abris par de petits alignements de pierres: elles ont généralement été disposées, à des fins de protection, par les autorités locales. En règle générale, avant de pénétrer sur un site, observez bien le sol et les environs, manière à repérer les indices d’activité du passé, pour les éviter. Cela vous permettra aussi de mieux comprendre le site.

Les images rupestres ne sont pas à considérer comme des «graffitis anciens» et les graffitis ne sont pas de «l’art rupestre moderne»: ils sont partout considérés comme du vandalisme et tombent sous le coup de la loi. Même si d’autres ont été assez irréfléchis pour marquer là leur nom et pour ajouter un dessin ou un message de leur cru, ne prolongez pas leur action en y ajoutant les vôtres.

Ne grimpez pas dessus pour voir d’autres œuvres de plus près, ou simplement pour explorer l’endroit, ou encore pour trouver un raccourci vers un autre lieu. Vos traces seraient vite suivies, et leur répétition éroderait les images, jusqu’à détériorer les sites irrémédiablement.

Ne faites pas, non plus, de moulage des pétroglyphes (gravures rupestres). Cela les érode et laisse des résidus de matière qui abîment la patine, ou la détruisent en partie.

N’utilisez pas de petits cailloux ou d’autre marqueurs pour retracer le contour des images… d’une façon particulièrement inesthétique pour les visiteurs suivants. Un tel procédé est à considérer comme du vandalisme, car il endommage le site de façon définitive: le frottement de la craie attaque la patine, et la craie déposée sur la roche concentre l’humidité, favorisant des réactions chimiques locales. Pour les gravures peu lisibles, doublez vos photos avec un croquis de terrain qui en facilitera ultérieurement la lecture, et une fois chez vous, vous pourrez ensuite surligner les contours directement sur les photos, par exemple à l’aide d’un logiciel.

Ne vaporisez aucun produit sur les parois, fût-ce de l’eau distillée. Le résultat est souvent pire, et cela provoque la disparition progressive des figures. Ce procédé est d’autant plus inutile qu’on obtient maintenant des résultats extraordinaires en utilisant des photos numériques et des logiciels spécialisés.

Par exemple en enlevant des nids de guêpes ou des déjections d’oiseau visibles sur les parois, et qui peuvent cacher des parties d’images. Ce sont là des éléments organiques susceptibles d’être datés par le radiocarbone, et qui peuvent contribuer utilement à la datation des images.

Ne faites pas de feu à leur proximité. Emportez vos déchets avec vous, et contribuez à la propreté des lieux que vous visitez en emportant aussi ceux que des visiteurs sans soin auraient pu y laisser.

Ne laissez sur place que les empreintes de vos pas. Souvenez-vous toujours que toucher les images, d’une façon ou d’une autre, contribue à les détruire. En une phrase: « Regardez, ne touchez pas! »

  1. Si vous êtes motorisé, n’allez pas en véhicule jusqu’au site. Laissez votre voiture à 500 mètres de là au minimum et terminez à pied. Cela vous donnera une chance d’observer des détails intéressants (faune, flore, géologie…) et minimisera votre impact sur l’environnement du site. En effet, un «site» rupestre ne se limite pas forcément à l’endroit précis où se trouvent les images, mais peut inclure bien d’autres choses: traces d’habitat, structures de pierre, vestiges lithiques et céramiques, etc.
  2. Sur le site, ne prenez ni ne déplacez aucun objet, même pas une simple pierre en apparence banale. Tout objet associé au site constitue l’une des pièces d’un puzzle qui nous renseigne sur lui. Une fois isolés, ces éléments perdent tout intérêt et n’ont plus rien à nous dire, car ils ne prennent sens que par leur relation aux autres. N’oubliez pas que certains des détails permettant de «faire parler» les objets sont invisibles à l’œil nu, et ne peuvent être détectés que par des spécialistes disposant d’un appareillage spécialisé. Le paysage environnant et toutes ses composantes — y compris la faune et la flore associées — forment une part importante des éléments de compréhension de l’histoire du site.
  3. Ne dites jamais: «ah, ce n’est que moi, et je ne le fais qu’une seule fois» pour justifier une action inverse de celles préconisées ici. En effet, des milliers de gens peuvent dire la même chose. L’impression d’être le premier à visiter un site du désert est toujours illusoire, et de toute façon, beaucoup d’autres suivront vos traces. Si vous voyez sur un site des milliers d’objets préhistoriques, résistez à la tentation d’en prendre «juste un seul»: si chaque visiteur en prend un, il n’y en aura bientôt plus (ainsi que c’est arrivé trop souvent au Sahara). Prenez seulement des photos! Avant tout, si vous trouvez un site particulièrement riche, abstenez-vous d’y pénétrer: même en évitant les objets visibles en surface, votre passage endommagerait ceux qui se trouvent sous une mince couche de sable.
  4. Ne touchez pas les images. Les matières grasses et acides naturellement présentes sur votre peau les endommageraient (sans parler des éventuelles traces de lotion solaire). Souvenez-vous que vous n’êtes pas le seul visiteur du site et qu’en milieu désertique, le moindre changement micro-environnemental peut avoir des conséquences importantes, notamment au niveau des peintures. Avec la multiplication des visites, les matières grasses ou autres s’accumuleraient bientôt pour ternir les figures et les abîmer. Sans compter qu’avec le temps, le simple fait de toucher les images contribue à les effacer.
  5. Surtout si vous êtes en groupe, évitez de trop piétiner sur place en soulevant les fines particules de sable qui vont, pour une bonne partie d’entre elles, se déposer sur les parois. Le cas échéant, déposez votre sac-à-dos avant de pénétrer dans les abris car, par inadvertance, il pourrait frotter sur les parois quand vous vous retournez ou vous vous relevez. S’il y a lieu, respectez les limites indiquées au sol des abris par de petits alignements de pierres: elles ont généralement été disposées, à des fins de protection, par les autorités locales. En règle générale, avant de pénétrer sur un site, observez bien le sol et les environs, manière à repérer les indices d’activité du passé, pour les éviter. Cela vous permettra aussi de mieux comprendre le site.
  6. N’ajoutez pas de graffiti ou ne modifiez aucunement les images ou le site. Les images rupestres ne sont pas à considérer comme des «graffitis anciens» et les graffitis ne sont pas de «l’art rupestre moderne»: ils sont partout considérés comme du vandalisme et tombent sous le coup de la loi. Même si d’autres ont été assez irréfléchis pour marquer là leur nom et pour ajouter un dessin ou un message de leur cru, ne prolongez pas leur action en y ajoutant les vôtres.
  7. Ne marchez pas sur les vestiges rupestres, ne grimpez pas dessus pour voir d’autres œuvres de plus près, ou simplement pour explorer l’endroit, ou encore pour trouver un raccourci vers un autre lieu. Vos traces seraient vite suivies, et leur répétition éroderait les images, jusqu’à détériorer les sites irrémédiablement.
  8. Ne faites pas d’estampages ou de moulage des pétroglyphes (gravures rupestres). Cela les érode et laisse des résidus de matière qui abîment la patine, ou la détruisent en partie.
  9. N’utilisez pas de craie, de petits cailloux ou d’autre marqueurs pour retracer le contour des images… d’une façon particulièrement inesthétique pour les visiteurs suivants. Un tel procédé est à considérer comme du vandalisme, car il endommage le site de façon définitive: le frottement de la craie attaque la patine, et la craie déposée sur la roche concentre l’humidité, favorisant des réactions chimiques locales. Pour les gravures peu lisibles, doublez vos photos avec un croquis de terrain qui en facilitera ultérieurement la lecture, et une fois chez vous, vous pourrez ensuite surligner les contours directement sur les photos, par exemple à l’aide d’un logiciel de traitement ou de création d’image.
  10. N’humectez pas les peintures pour les rendre plus visibles. Ne vaporisez aucun produit sur les parois, fût-ce de l’eau distillée. Le résultat est souvent pire, et cela provoque la disparition progressive des figures. Ce procédé est d’autant plus inutile qu’on obtient maintenant des résultats extraordinaires en utilisant des photos numériques et des logiciels spécialisés.
  11. Ne cherchez pas à nettoyer le site, par exemple en enlevant des nids de guêpes ou des déjections d’oiseau visibles sur les parois, et qui peuvent cacher des parties d’images. Ce sont là des éléments organiques susceptibles d’être datés par le radiocarbone, et qui peuvent contribuer utilement à la datation des images.
  12. Ne campez pas sur les sites, ne faites pas de feu à leur proximité. Emportez vos déchets avec vous, et contribuez à la propreté des lieux que vous visitez en emportant aussi ceux que des visiteurs sans soin auraient pu y laisser.
  13. Photographiez, faites des dessins, prenez des notes. Ne laissez sur place que les empreintes de vos pas. Souvenez-vous toujours que toucher les images, d’une façon ou d’une autre, contribue à les détruire. En une phrase: « Regardez, ne touchez pas! »
Charte de l'AARS

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