Amel Mostefaï-Ithier
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Le Sahara et les images rupestres de la Tasīli-n-Ăjjer ont bercé mon imagination, dès l'enfance.
Le Sahara et les images rupestres de la Tasīli-n-Ăjjer ont bercé mon imagination, dès l’enfance : je pouvais les admirer sur les hublots de la compagnie nationale Air Algérie. Les fresques tassiliennes se confondaient alors pour moi avec les relevés artistiques établis par Henri Lhote et ses équipes dans les années 1950. Je ne devais rencontrer ces admirables vestiges que plus tard, lors de mes études d’archéologie leur consacrant mes recherches, notamment à un site célèbre mais méconnu d’Edjerit, situé entre ceux de Séfar et de Jabbaren : Ozan Éhéré.
Dans le cadre de l’établissement d’une monographie de l’art rupestre du massif d’Ozan Éhéré, j’ai pu bénéficier de l’aide de l’AARS et de ses sociétaires, et notamment – à l instar de nombreux archéologues amoureux de l art rupestre de la Tasīli – de celle, active et généreuse, de Bernard Fouilleux (1941- 2017), trop tôt disparu.
Les images rupestres tassiliennes n’ont plus quitté mon esprit depuis et je poursuis dans le cadre d’une recherche indépendante certaines pistes et interrogations abordées dans la thèse que je leur ai consacrée : notamment celles concernant les représentations anthropomorphiques de type féminin de la region (établissement d’un corpus).
